A l’origine de Place Klezmer, il y a bien sûr la rencontre entre Jean Lucas et Yves Beraud. C’est
ce dernier qui, fraîchement reconverti à la pratique de l’accordéon, fait découvrir à son compère les
premières mélodies klezmer qu’il venait tout juste de repiquer sur de vieux enregistrements
d’époque.
Jean les travaille d’abord à l’accordéon, mais préfère très vite les jouer au trombone, ce qui donne à
nos deux compères l’idée d’un duo.
Yves et Jean se retrouvent alors à jouer leur nouveau répertoire dans les bars et autres scènes de
Strasbourg, mais aussi dans la rue et les mariages, renouant ainsi avec la tradition des « klezmorim »,
musiciens juifs itinérants qui autrefois parcouraient les villages d’Europe Centrale pour animer fêtes
et cérémonies.
Basée sur l’échange, la rencontre et le contraste, la musique des klezmorim, dite « musique klezmer», s'est développée à partir du 15ème siècle. Prenant vraisemblablement source dans la tradition musicale du Moyen-Orient, elle s'est nourrit au fil des siècles d’apports musicaux balkaniques, slaves, tziganes…
Depuis les années 1990, on assiste à un renouveau du genre klezmer. De nombreux musiciens, juifs
et non-juifs, se réapproprient cette musique et n’hésitent pas à l’enrichir en puisant dans le panel des
musiques actuelles (jazz, hip hop, rock…).
ce dernier qui, fraîchement reconverti à la pratique de l’accordéon, fait découvrir à son compère les
premières mélodies klezmer qu’il venait tout juste de repiquer sur de vieux enregistrements
d’époque.
Jean les travaille d’abord à l’accordéon, mais préfère très vite les jouer au trombone, ce qui donne à
nos deux compères l’idée d’un duo.
Yves et Jean se retrouvent alors à jouer leur nouveau répertoire dans les bars et autres scènes de
Strasbourg, mais aussi dans la rue et les mariages, renouant ainsi avec la tradition des « klezmorim »,
musiciens juifs itinérants qui autrefois parcouraient les villages d’Europe Centrale pour animer fêtes
et cérémonies.
Basée sur l’échange, la rencontre et le contraste, la musique des klezmorim, dite « musique klezmer», s'est développée à partir du 15ème siècle. Prenant vraisemblablement source dans la tradition musicale du Moyen-Orient, elle s'est nourrit au fil des siècles d’apports musicaux balkaniques, slaves, tziganes…
Depuis les années 1990, on assiste à un renouveau du genre klezmer. De nombreux musiciens, juifs
et non-juifs, se réapproprient cette musique et n’hésitent pas à l’enrichir en puisant dans le panel des
musiques actuelles (jazz, hip hop, rock…).
Photos : Gauthier Ménil-Blanc - Illustrations : Gaël Rougy